Un atelier de sensibilisation et de formation sur la surveillance des maladies de la faune sauvage s’est tenu du 7 au 10 octobre 2024 à Sokodé, à l’hôtel Nassam’s. Cet événement, organisé dans une approche « Une Seule Santé » par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières avec l’appui technique de la FAO et le financement de Pandemic Fund, a réuni divers acteurs issus des secteurs de la santé humaine, animale et environnementale.
Objectif de l’atelier
L’objectif principal de cet atelier était de sensibiliser les participants sur les risques sanitaires liés à la faune sauvage et de promouvoir une meilleure coordination des actions de surveillance et de prévention.
Allocution d’ouverture
L’atelier a débuté par une allocution d’ouverture officielle du préfet de Tchaoudjo, Monsieur TCHIMBIANDJA Yendoukoua. Il a salué l’appui de la FAO et de ses partenaires dans l’organisation de cet atelier et a souligné l’importance de l’approche « Une seule santé » pour prévenir les épidémies d’origine animale.
Défis et recommandations
Les discussions en plénière et les groupes de travail ont permis aux participants d’échanger sur les défis et les bonnes pratiques dans leurs domaines respectifs. Les participants ont recommandé la mise en place d’un système national intégré de surveillance, incluant des alertes précoces et une base de données partagée.
Messages clés
Les échanges pendant les 4 jours de formation ont permis de dégager plusieurs messages forts :
- La surveillance de la faune sauvage est un pilier fondamental de la prévention des épidémies émergentes.
- Il est urgent de renforcer les synergies entre les secteurs santé, agriculture et environnement.
- La sensibilisation des communautés locales et des chasseurs est indispensable pour une détection précoce des maladies.
Impact et perspectives
L’atelier a permis de mobiliser les acteurs clés autour d’un objectif commun : améliorer la veille sanitaire à la croisée des espèces. Il ouvre la voie à de futures actions, notamment l’élaboration d’un plan d’action national multisectoriel, des formations ciblées pour les professionnels de terrain et la création de réseaux d’alerte communautaire.
Conclusion
Cette journée de sensibilisation a permis d’éveiller les consciences sur l’importance d’une surveillance renforcée de la faune sauvage, à travers une approche intégrée et collaborative. Les appels lancés doivent maintenant se traduire en actions concrètes et durables, pour protéger à la fois la biodiversité, la santé animale et la santé humaine. L’enjeu est commun, la réponse doit l’être aussi.
CARPE DIEM
