Du 20 au 21 septembre 2024 un atelier de formation à lieu dans les locaux de l’hôtel Solim de Sokodé.Avant l’étape de Sokodé, cette formation s’est déroulée à Dapaong et à Kara au profit des médias de ces régions.Le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) a mis en place cet atelier de formation, avec l’aide financière du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour inciter les professionnels des médias à participer à la prévention et à la lutte contre l’extrémisme violent.
L’objectif du CIPLEV est de repérer les causes de l’extrémisme violent et de trouver des solutions, notamment en renforçant la collaboration entre la population civile et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Une trentaine de journalistes des médias publics et privés de la région Centrale ont répondus présents à cet atelier dans le cadre de leur rappeler les principes essentiels de la gestion de l’information en période de crise afin qu’ils puissent contribuer de manière efficace au maintien de la paix, éviter toute dérive qui pourrait entraîner des sanctions légales.
A cette formation, ces experts en communication sont formés sur les méthodes de collecte, de traitement et de diffusion de l’information dans le cadre de l’extrémisme violent. En outre, les participants sont davantage impliqués dans la vérification des fausses informations et la lutte contre les discours haineux, la désinformation et la mésinformation.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a connu la présence, du préfet de Tchaoudjo, du représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le représentant du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC), le représentant du Ministère de la Communication, des Médias et de la Culture (MCMC), les membres du Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV)
Le préfet de Tchaoudjo, a lancé les activités de cet atelier de formation de ces jours, dans sa prise de parole, a clairement souligné que « la menace de l’extrémisme violent est une préoccupation majeure de notre temps. » il a continué sa parole en disant que « Vous jouez le rôle de journalistes de la solution. Il est de votre responsabilité de filtrer l’information, de l’épurer des mensonges et de s’assurer qu’elle ne soit pas une arme destructrice. Vous avez la capacité de sauver des vies en utilisant vos paroles ».
Le représentant de la représentante PNUD, Kombaté Yendoukoa a exprimé également sa satisfaction au terme des échanges. Il a promis que les propositions de plans d’actions seront étudiées, et qu’à coup sûr, une suite sera donnée pour appuyer les médias dans leurs actions.
En mettant l’accent sur le renforcement des messages alternatifs dans les pays visés, y compris la lutte contre les discours haineux, le projet a pour objectif de favoriser la paix en appuyant sur ces experts en communication, en tant qu’agents de paix et messagers de confiance à s’engager davantage dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Togo.
SEIDOU Djémilou
