Après les indépendances, le réseau routier du Togo se limitait à quelques axes de la capitale et à certaines pistes destinées au transport des produits agricoles, en particulier le café et le cacao.
C’était le cas de la route Sokodé-Tchamba qui était presque impraticable, très poussiéreuse en saison sèche et parsemée de grandes flaques d’eau et de boue en période de pluie. Une route qui devrait beaucoup faciliter le transport des marchandises.
La situation était très alarmante pour les populations devant emprunter les pistes rurales. Le même constat était fait sur la route Sokodé-Bassar. Aller d’une localité à une autre était un véritable calvaire, surtout pour les fonctionnaires et autres salariés qui devaient se rendre à la banque à Sokodé.
Il convient donc de saluer l’effort du gouvernement car aujourd’hui, il est possible de joindre Bassar en provenance de Tchamba en quelques heures, en traversant la préfecture de Tchaoudjo, grâce aux routes aménagées des nationales RN° 14 et RN°17.
Outre l’axe principal reliant Sokodé à la frontière béninoise en passant par Tchamba, plusieurs projets de développement des pistes rurales et des voies intra-urbaines sont encours d’être réalisés dans la région pour faciliter les échanges commerciaux des populations.
Dans la ville de Sokodé, les tronçons Impérial – Stade Municipal – Marché de Komah, Togocel Barrière – RN17 Akamadè, sont tous goudronnés.
En décembre 2016, le chef de l’État a lancé les travaux de construction des pistes rurales à Tchamba dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Plus de 68 km de pistes rurales ont été construits depuis lors, notamment les tronçons Koussountou-Balanka-Frontière Bénin (19 km), Balanka-Kouloumi (18,20 km) et Tchamba-Krikri-Kazaboua (31 km).
Autant de projets de construction, d’aménagement et de réhabilitation de routes et pistes qui viennent faciliter, désengorger et désenclaver.
Tous ces projets achevés et en cours contribuent à mettre en place les infrastructures routières au Togo en général et dans la région centrale en particulier pour assurer le développement.
Le mécanisme qui accompagne désormais ces différents projets assure le bon usage et l’entretien du réseau routier national, la garantie d’une bonne gestion.
Le regret en rapport aux travaux d’aménagement et de réhabilitation des RN14 et RN17 reste la lenteur apparente constatée par les riverains et qui dénoncent l’irrégularité de l’arrosage pour éviter la poussière qui est devenue insupportable.
Malgré tout, la satisfaction est générale quand au démarrage effectif des travaux. Ce qui vient donner un réel espoir qu’au bout de quelques mois, les routes modernes seront livrées à l’autorité pour le bonheur des usagers.
Yassir T.