Le mercredi 15 juin à Bafilo, a eut lieu la sensibilisation sur les mariages forcés et précoces de la jeune fille à l’endroit des chefs traditionnels et religieux de la préfecture d’Assoli,cette rencontre etait organisée par l’ONG Alafia en partenariat avec African Women’s Development Fund (AWDF) basée au Ghana.
Cette rencontre est une manière de former et d’obtenir le soutien des chefs traditionnels et religieux dans la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes de violences faites aux femmes et aux filles, le thème de la rencontre etait : « Lutte contre les mariages précoces pour l’autonomisation de la jeune fille ».
Il s’agit plus spécifiquement d’amener les chefs traditionnels et religieux à identifier les pratiques traditionnels néfastes qui sont des formes de violences faites aux femmes et aux filles, de renforcer les capacités des chefs traditionnels et religieux sur le besoin important d’éradiquer toutes les formes de violences faites aux femmes et aux fille et d’accompagner les participants à soutenir la lutte contre le mariage forcé et toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles.
Au cours de la rencontre, les participants constitués en groupes, ont été entretenus sur les conséquences des mariages forcés et précoces et sur ses différents aspects à savoir abandon de l’école ou de métiers, les complications et infections liées aux grossesses, les humiliations.
Les garants des us et coutumes et les religieux ont déploré ces pratiques qui freines l’évolution de la jeune fille et ce sont engagés à mener une lutte pour mettre fin à ce fléau.
Le préfet d’Assoli, Ouro-Gouroungou Horoumila a salué cette initiative de l’ONG Alafia qui va permettre d’accompagner des leaders communautaires dans la lutte contre les mariages forcés et précoces.
Il a invité les participants à tirer meilleur profit de cette sensibilisation pour une lutte efficace contre ce phénomène qui va à l’encontre des principes de l’émancipation de la jeune fille et des femmes.
M. Ouro-Gouroungou a indiqué cette pratique occasionne des perturbations sur le cursus scolaire et professionnel, l’abandon des bancs ou de l’apprentissage et entraine à la pauvreté.
La directrice exécutive de l’ONG Alafia,
Mme Tatey Adzoavi Nyuito, a soulgné qu’il s’agit, à travers cette lutte, d’éradiquer les pratiques traditionnelles constituant des formes de violences faites à la gente féminie.
Pour la directrice exécutive de l’ONG Alafia « Notre combat contre toutes les mauvaises pratiques à l’endroit de la jeune fille et de la femme s’inscrit dans le projet « Eradication des pratiques coutumières néfastes du veuvage par des plaidoyers à base communautaire au niveau des autorités locales » des sept préfectures de la région de la Kara » .
Yassir.T