Le 20 au 21 avril 2022 à l’hôtel Solim Palace de Sokodé, s’est déroulé un atelier de validation des rapports des études référence sur la biodiversité du Parc National Fazao-Malfakassa .
Cette rencontre est organisée par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières avec l’appui financier du Fonds Inde- ONU pour le partenariat au développement et mis en œuvre par l’UNESCO, en collaboration avec le ministère en charge de l’Environnement au Togo et ses partenaires.
Cet atelier se situe dans cadre du projet « Développement Durable basé sur les moyens de subsistance respectueux de la biodiversité autour du Parc Fazao-Malfakassa ».Ce projet vise à contribuer à la conservation de la biodiversité, à la réduction de la pauvreté et à la promotion du développement durable autour du parc.
L’objectif global est d’amener les parties prenantes à s’approprier les résultats de l’inventaire de la biodiversité du Parc et autres études associées.
Il s’agit plus spécifiquement de partager les résultats de l’inventaire de la biodiversité du Parc ; de partager aussi les résultats des études socio-économique avec les acteurs et de valider les rapports des études de références.
Ouvrant l’atelier, la représentante du ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Docteur Amah Atutonu, directrice des ressources forestières a indiqué que malgré les efforts entrepris pour assurer la conservation des ressources naturelles, on constate une perte considérable et progressive de la biodiversité au fil des années entrainant des conséquences désastreuses sur le climat et sur les activités socio-économiques.
Elle a dit que l’état des lieux du système national des aires protégées du Togo, réalisé en 2020, révèle que leur degré d’occupation anthropique varie entre 0,04 et 93,6%. Elles sont actuellement envahies par les communautés riveraines pour des besoins de terres agricoles fertiles, de pâturage, ou d’installation des habitations a-t-elle ajoutée.
« C’est pourquoi le Togo avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, multiplie les initiatives et s’efforce à mettre en place des mécanismes pour assurer une gestion participative et durable des aires protégées, bastions privilégies pour la conservation in situ de la diversité biologique » a-t-elle dit.
Elle a réitéré ses remerciements et reconnaissances du gouvernement aux partenaires techniques et financiers notamment l’Inde ONU et l’UNESCO pour les appuis multiformes visant à réduire la pauvreté des populations riveraines des aires protégées.
Le chef de projet à l’UNESCO, Atsri Honam a souligné que le projet est le modèle de conciliation de la conservation de la biodiversité et du développement durable du faite qu’elle essaie d’utiliser les ressources et de la richesse à travers des activités de promotion de karité, la production du miel et l’élevage des petits ruminants pour que les populations puissent réduire la pression de chasse sur les animaux.
Il a martelé que dans le cadre de ce projet, ils sont en train de construire 10 mielleries, équiper les populations de 500 ruches pour produire du miel de très grande qualité et quatre magasins dans différentes localités et de motos tricycles pour transporter et traiter des amandes de karité pour avoir les produits de bonnes qualités.
Il est à noté que pour conserver la biodiversité,le chef de projet à l’UNESCO a marteler qu’ils sont en train de construire des bergeries traditionnelles améliorées de très grandes qualités dans 14 villages.
Yassir.T