Le vendredi 15 avril 2022, respectivement dans la cours du chef du village de Kidèoudè à 4km de Sokodé et dans le canton d’Aléhéridè à 28km au nord de Sokodé, s’est déroulée une campagne de sensibilisation publique à l’endroit des populations de Sokodé sur le thème « Exode rural et ses conséquences».

La rencontre est à l’actif de l’association Petite Sœur à Sœur. Elle se situe dans le cadre du projet « Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles ».
Cette sensibilisation a été possible grâce au ministère allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ).
Le thème a été développé par l’assistante suivi évaluation et à la chargée du projet de l’association respectivement Mme Kekessi Edem et de Medeiros Juanita. Elles ont entretenu l’assistance sur les causes et les conséquences de l’exode rural des jeunes filles et femmes. C’est à travers deux sketch que l’assistance a été sensibilisée sur les dangers auxquels sont exposés ces aventures parfois sans issue liées à l’exode rural.
Ces deux sketch ont été suivis de débat et d’échange avec les femmes sur ce phénomène qu’est l’exode rural et surtout sur l’éducation de l’enfant qui incombe aux deux parents et non à la mère seule. Comme causes les débats ont permis de citer la pauvreté, la recherche du mieux -être, le suivisme, le manque d’initiative pour se prendre en charge par une autonomie financière et comme conséquences on a énuméré les maladies, les pertes de vie, les accidents rendant la victime un handicapé à vie, le viol, les traitements inhumains et dégradants, l’esclavage sexuel et les humiliations de tout genre.
Des pistes de solutions ont été proposées à la fin enfin d’éveiller la conscience des filles et jeunes femmes sur le phénomène de l’exode rural. Il s’agit de l’encadrement des enfants par les deux parents, l’initiation d’une activité génératrice de revenus pour se prendre en charge et avoir une autonomie financière des mères et de leurs filles, l’apprentissage d’un métier au cas où on laisse les classes.
M. Bamazi l’agent d’appui au Comité préfectoral contre l’Extrémisme Violent CIPLEV pour le canton de Kpangalam à Sokodé a demandé aux jeunes d’être vigilant et de dénoncer tout cas ou comportement suspect au chef du village ou aux forces de l’ordre.Il n’a pas manqué de sensibiliser la population des deux localités sur le phénomène de violence qui sévit actuellement dans la sous- région.
Yassir T.