Le jeudi 17 février à Bafilo, a été organisé une journée de réflexion sur le thème » La prévention de l’extrémisme violent dans la préfecture d’Assoli », par l’ONG Actions Pour l’Humain (APH).
Créer le 03 avril 2006, il t a son siège à Lomé, l’ONG APH est une association à vocation sociohumanitaire et d’assistance aux personnes des couches sociales défavorisées en matière de santé, éducation et environnement. Elle lutte pour un développement humain durable, c’est à dire favorise le développement humain durable par prévention ou atténuation des risques socio-culturels, économiques et politiques.
Ils étaient nombreux a la rencontre des communautés à la base notamment les responsables des ONG, des organisations féminines, conseil des jeunes, syndicats des conducteurs, les directeurs des services déconcentrés, les maires des trois communes et les points focaux du Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV) de la préfecture d’Assoli vise à débattre et prévenir contre l’extrémisme violent.
Plusieurs thèmes ont été suivis et débattus au cours des échanges par les participants,le contexte général et problématique de l’extrémisme violent, les causes, les manifestations et les stratégies pour combattre ce fléau. Ces thèmes ont été développés par le consultant Houndebasso Koffi.
Le secrétaire général de la préfecture d’Assoli, Bassaye Kpèlenga et le maire de la commune Assoli 1, Abou-Bakari Nouhoum Salissou ont exprimé leur reconnaissance à l’ONG APH pour cette initiative et pour le choix porté sur la préfecture d’Assoli, vue la radicalisation de certaines couches de la société.
» Le comportement inciviques qui sont parfois les conséquences des fausses interprétations ou de l’ignorance entraînent des attitudes radicales qui sont parfois exprimées en des actions violentes. Quelles que soient les raisons évoquées, aucune ne peut justifier la violence » ont souligné les deux intervenants.
Ils ont indiqué que les populations d’Assoli qui ont vécu quelques moments marqués par des actes de violence saluent ces actions de l’ONG APH car elles ont aujourd’hui compris qu’il faille se détourner résolument de l’extrémisme quel que soit son qualificatif.
Le président du conseil d’administration de L’ONG APH, Tchedré Amidou a indiqué que le problème de l’extrémisme violent est un fléau mondial et surtout dans la sous région en témoigne le discours de fin d’année du chef de l’État Faure Gnassingbé qui est aussi conscient de la menace.
Il a remercié les autorités du pays pour les efforts fournis pour prévenir l’extrémisme sous toutes ses formes et la paix et la tranquillité qui règnent.
Yassir.T