Dans les quatre cantons de la commune de Tchaoudjo 3, les capacités
en techniques de transformation de manioc des groupements de femmes ont été identifiée, organisée et renforcée les 13 et 14 août par les autorités communales de Tchaoudjo 3.
Cette activité est financée par le Fond de Partenariat pour le Carbone Forestier FCPF/Banque Mondiale, et se situe dans le cadre du projet de soutien à la préparation à la REDD+ (P-REDD) .
Ces rencontres ont pour objectif de créer dans chaque canton de la commune de Tchaoudjo 3 notamment Kolina, Amaïdè, Kémeni et Aléhéridè une coopérative transformatrice de manioc en ses dérivées.
Il s’agit également d’identifier et d’organiser 80 femmes des quatre cantons de la commune sur les techniques de transformation de manioc en ses dérivées telles que le gari et d’obtenir l’engagement de ces femmes à planter les arbres fruitiers dans leur champ et à l’abandon de l’abattage des arbres.
Le chargé de communication de la mairie d’Aléhéridè (commune Tchaoudjo 3), Kpélafia Kandjo a indiqué que l’analyse spatio-temporelle réalisée dans le cadre de REDD+ à travers l’étude sur les causes et conséquences de la déforestation et de la dégradation des forêts au Togo montre que la région centrale qui disposait d’une couverture forestière qui s’élevait à près de 570 000 hectares en 2005 est réduite à 330 000 hectares en 2017.
Il a ajouté que cette superficie des forêts de la région centrale a reculé de plus de 55% sur une période de 12 ans avec une plus forte baisse du couvert forestier de près de 180 000 hectares bruts entre 2005 et 2013 et plus de 210 000 hectares sur la période de 2013-2017.
Selon M. Kpélafia, cette dégradation est due à l’abattage anarchique des arbres pour ouvrir des champs de manioc, de maïs et la fabrication du charbon de bois, pilons, mortiers et du bois de chauffe.
Il a dit qu’au lieu de continuer par dégrader les ressources environnementales qui deviennent de plus en plus rares, il serait temps qu’on apporte une alternative pour les activités génératrices de revenus (AGR) des femmes.
Il faut noté que M. Alassane Kpèziwézou le chargé de la formation,
les conseillers communaux de ces quatre cantons concernés ont pris par à ces rencontres.
Yassir.T.