Le jeudi 17 septembre, les revendeuses du grand marché de Sokodé ont manifesté leur ras-le-bol sur le durcissement des mesures barrières en vu de stopper les contaminations de la covid 19.
Ces femmes ont marché jusqu’à l’esplanade du bureau de la Mairie de la commune de Tchaoudjo 1. En cause, elle dénoncent les mesures restrictives quelque peu endurcies pour elle et pour la ville de Sokodé. Le comportement de certains éléments de la Force spéciale anti-pandémie (FOSAP) n’est pas de nature à faciliter les choses pour elles.
Après plusieurs heures d’échange avec le maire de la commune de Tchaoudjo 1 M. Korodowou Ahini Mankana et son équipe, les doléances des femmes ont été enregistrées ,mais elles ont été soldées d’abord et avant tout de respecter les gestes barrières édictées par le gouvernement contre la pandémie de la covid-19.
Selon une manifestante:
« Nous manifestons, parce que même si tu es seul devant ton étalage en train de manger, on vient t’embarquer sous prétexte que tu n’as pas porté de cache nez. avant le marché se fermait à 17h maintenant pour des raisons de couvre feu, déjà a 15h on nous chasse de plier nos étalages ». Il y en a qui vont jusqu’à dénoncer des verbalisations outrageuses.
Du coup, ces dernières ont menacé de fermer leurs étalages et ne plus vendre.
À quatre jour de cette manifestation, notre rédaction revient sur l’évolution du dossier.Leur revendication a t elle été satisfaite ?
Selon nos investgations, on dira en partie oui.
La FOSEP n’est plus présente ni à l’entrée du marché, ni à l’intérieur et ce depuis vendredi dernier. En lieu et place, les agents de la Mairie qui veillent au strict respect des gestes barrières au sein du marché.
Par contre le bouclage de la ville de Sokodé et le couvre feu instauré depuis le 25 août dernier pour des raisons de découverte de nouveaux foyers de contaminations et de progression
inquiétante des cas d’infections de Covid-19 reste de vigueur.
Yassir T.