Les dernieres 72 heures ont fait de Sokodé, chef lieu de la préfecture de Tchaoudjo l’épicentre du coronavirus au Togo avec la découverte de 11 nouvelles contaminations successives, portant le nombre de cas confirmés à plus d’une soixantaine.ce qui a logiquement interpellé les filles et fils cadres de la préfecture.
Dans un message vocal, pour aller vite face à l’urgence, le Ministre de la Communication, des Sports et de l’Education à la Citoyenneté et au Civisme, porte parole des fils et filles cadres de Tchaoudjo, exprime son inquiétude au nom de Tout le collège. Il se trouve qu’ine localité à l’ouest à environ 17 km de Sokodé, Kouvom, abrite un centre culturel détenu par sieur Naba Lamoussa adepte des sciences des sciences occultes et chercheurs spirituel. Le centre reçoit périodiquement des expatriés pour leurs cultes. Ces parmi ceux ci que la vigilente équipe médicale du Centre Hospitalier Régional a fort heureusement détecté ces cas par l’alerte de certains visiteurs avisés du centre.
Le message du Ministre Foli-Bazi Katari à pour but d’exprimer l’inquiétude des cadres, ensuite éveiller la conscience de la population sur l’évidence du danger qu’est la maladie pandémique du coronavirus.
Il disait en substance et en Tem, pour rendre le message accessible à tous, « Mes chers parents, l’heure est grave à Tchaoudjo. Nous avons de légitimes raisons de nous inquiéter et d’avoir peur à partir du moment où nous apprenons qu’il y avait de cela quelques jours dans le village de Kouvom, une festivité avait rassemblé plusieurs personnes. Cette activité festive a drainé des foules venues de plusieurs coins de notre préfecture. Hormis la population de Kouvom où la manifestation avait eu lieu, d’autres personnes sont arrivées de la ville de Sokodé et d’autres villages pour y prendre part aux côtés des organisateurs. Nous apprenons malheureusement par la suite que, certaines personnes parmi les participants à cette festivité viennent d’être testés positifs au coronavirus », a indiqué le ministre qui déplore les attroupements observés dans cette préfecture malgré les mesures « fermes » annoncées par le gouvernement pour prévenir la pandémie.
Il poursuit pour expliquer l’imminence du danger « À partir du moment où il y a eu attroupement et que certains se trouvent contrôlés positifs, nous vous convions vous tous qui aviez pris part à la manifestation, de vous présenter de votre gré à l’équipe médicale en charge de la gestion des cas suspect à Tchaoudjo pour des tests. Le mal quand il est connu plus tôt se soigne ».
Il faut retenir que le ministre a par ailleurs rassuré la population sur l’engagement du gouvernement à assurer une meilleure prise en charge de tout citoyen qui sera testé positif au COVID-19. Il y a plus d’une vingtaine de patients guéris depuis le début.
« Les cas détectés sont pris en charge par le gouvernement. Le Coronavirus n’est pas une maladie honteuse qu’on doit cacher. Il vaut mieux savoir à temps votre statut pour vous faire soigner à temps pour guérir… Ayez pitié de toutes les personnes que vous aimez. Faites-vous dépister si vous savez avoir pris part aux festivités de Kouvom », a lancé le ministre.
Comme l’avait annoncé le ministre de la sécurité et de la Protection Civile, face à cette situation sanitaire préoccupante à Sokode, le gouvernement a décidé mardi 7 avril 2020, l’extension du couvre-feu dans toute la préfecture de Tchaoudjo à compter du mercredi 8 avril avec le renforcement du bouclage de la ville de Sokodé, et le quadrillage de la localité de Kouvom.
Yassir T.