Commémoration de la journée des victimes et disparues au désert, en mer et aux frontières sur le thème : « Ensemble, nous luttons contre les frontières meurtrières », c’était le jeudi 6 février à Sokode par l’Association Togolaise des Expulsés (ATE).

Le 3e adjoint au maire de la commune de Tchaoudjo 1, Tchédré Soulemane, du président de l’ATE, Assidi Abdoul Rahim, du chef spirituel de la ville de Sokodé, Malouro Abdel Nasser, de plusieurs membres de l’ATE et des migrants victimes revenus au bercail, étaient tous présent à la cérémonie.
l’ATE dans sa logique entend attirer l’attention de l’opinion internationale sur l’impunité des agents de la police des frontières espagnoles sur le massacre qui a couté la vie à 15 migrants le 6 février 2014 qui voulaient traverser la frontière pour se rendre dans l’enclave espagnol de Ceuta à la recherche du mieux-être.

M.Aboubakari Razakou coordonnateur de l’ATE, à l’UE une déclaration dans laquelle avec les membres de l’association ont dénoncé l’impunité des agents de la police espagnole coupables du massacre du 6 février 2014 qui a coûté la vie à 15 migrants.
Ils ont dit qu’en dehors des milliers de migrants qui ont perdu leur vie, des migrants togolais, hommes, femmes et enfants ont également péri en mer, à destination du Gabon en 2015 à la recherche de meilleures conditions de vie.
En ce jour du 6 février ont-ils dit, nous commémorons ces morts et luttons pour un monde juste où la liberté de mouvement sera véritablement un droit humain fondamental.

Les membres de l’ATE ont déclaré que la même cérémonie qui se déroule à Ouidah au Maroc, à Bamako, à Niamey et à Agadez au Niger pour rendre hommage aux victimes de la migration, interpelle tous les citoyens pour continuer la lutte pour la liberté de mouvement dans la vie quotidienne.
Le 3e adjoint au maire de la commune de Tchaoudjo 1, a remercié les membres de l’ATE pour cette initiative qui répond à la politique du gouvernement en matière de la résolution des problèmes des migrants.
La cérémonie a pris fin par la projection d’un film sur la migration et le témoignage des migrants, ont mis fin à la rencontre.