La culture Tem aune richesse incommensurable car depuis des temps immémoriaux, ceux ou celles qui maitrisent les contours de celle-ci et de la langue dont on se sert pour la véhiculer jouissent d’un prestige.
Maitriser la langue tem n’est pas chose aisée et c’est le ressort des per- sonnes d’un certain âge qui ont su enrichir ce don d’apport divers. Nos différentes langues locales ont connu une détérioration à cause des contacts qu’el- les ont eus avec la culture occidentale. Ce que les gens font, soi-disant qu’ils parlent leur langue locale se résume en tout et pour tout à un pidgin-indigeste pour ceux ou celles qui s’y connaissent.
- Son jeune âge, plus de la trentaine tranche avec le bagage culturel tèm dont il est dépositaire. Il a une facilité déconcertante dans la maîtrise de tout ce qui confère à cette langue et la culture qu’elle véhicule son charme. C’est un monument vivant, une exception d’amour né entre un jeune homme et sa culture.
- C’est dans ce désert de compétences dans la maîtrise de la culture et de la langue tèm qu’est apparu, de nulle part, un jeune homme appelé DJEDJEWE Mako avec une connaissance encyclopédique du Tèm.
- DJEDJEWE Mako aime partager sa connaissance avec tous ceux et toutes celles qui veulent s’identifier à lui. Griot, il l’est. Chanteur en tèm, il charme tous ceux-qui l’écoutent.
DJEDJEWE Mako et le Tèm, c’est comme l’épiderme au derme. Son ingéniosité s’exprime de plusieurs manières dans l’origine des mots, la rhétorique, la chanson et son bébé est l’émission «LÀÀ KARI» qu’il aime sur la radio communautaire Carré Jeune tous les dimanches soir avec sa bande composée entre autre de Hadja Rouki Daro, Hadja Samira Sandou etc…
- Ce premier article est une introduction à une longue série d’articles qui seront dédiés à ce groupe qui fait la joie et l’honneur de la communauté dont il est issu.
- Source: Courrier de la République.
